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mardi 26 septembre 2017

{Chronique} - Angie


Couverture Angie



Jusqu’où iriez-vous pour sauver votre fille ?
Le corps sans vie d’un ex-flic vient d’être signalé dans un bâtiment destiné à devenir le prochain nightclub branché d’une star du basketball ; Marcus Rippy. Parce que ses empreintes sont retrouvées sur cette scène de crime particulièrement sordide, Angie est recherchée par la police d’Atlanta.
Elle est la femme de Will Trent, policier taiseux dont Rippy est un ennemi personnel.
Elle est la mère biologique de Jo, conjointe étrangement effacée d’un sportif de haut niveau qui contrôle chaque détail du quotidien de son épouse.
Elle est surtout une flic, une survivante, une manipulatrice. Une femme qui a décidé d’en protéger une autre, sans limite.
Et Will Trent le sait bien : sa femme peut disparaitre ; elle finit toujours par revenir. Avec un plan.
Titre original : The kept woman
S'il y a une lecture qui m'a emportée cet été, il s'agit sans aucune hésitation de ce roman. Avec Angie, je retrouvais avec plaisir la plume de Karin Slaughter, auteure que j'ai découvert avec Pretty girls (ma chronique ici)

Tout commence lorsque le corps d'un ancien flic est découvert dans un entrepôt de la banlieue d'Atlanta.
C'est Will Trent, un flic rompu à l'exercice de ses fonctions qui est chargé, avec sa coéquipière Faith, d'enquêter sur ce meurtre.

Cela aurait pu être une banale et sordide affaire mais très vite, Will se trouve en première ligne pour plusieurs raisons.

Premièrement, l'entrepôt, en passe de devenir le prochain lieu de rendez-vous branché de la ville, appartient à une star du basket que le policier essaie de faire tomber pour viol. Celui-ci est protégé par une pléiade d'avocats et il est impossible pour Will de boucler cette affaire qui s'enlise.

Pour terminer, du sang qui n'appartient pas à la victime, est retrouvé sur les lieux du crime. Il est très vite identifié et la stupeur est à son comble car il s'agit de celui de la femme de Will et au vu de la quantité de sang perdu, si elle n'est pas très vite retrouvée, c'est la mort qui l'attend au bout du chemin.

Angie, avec qui Will entretient des relations ambiguës mais à laquelle un lien indéfectible le lie.

Débute alors une enquête qui va mener Will dans les tréfonds de l'âme humaine et remettre en question toutes les bases sur lesquelles il s'était construit en compagnie d'Angie, faisant preuve d'une résilience hors norme.

Je l'ai déjà mentionné précédemment c'est un polar que j'ai adoré et qui m'a fait éprouver des sensations diverses : dégoût, empathie, colère ou encore tristesse mais c'est surtout la plaisir de lire un excellent bouquin qui en est ressorti.

Karin Slaughter traite de plusieurs sujets de sociétés tels que les violences faites aux femmes, le dictât du pognon au détriment des valeurs humaines ou encore l'emprise psychologique destructive dont font preuve des pervers à l'encontre de leur victime.

Avec une écriture parfaitement maîtrisée, l'auteur nous entraîne dans une course contre le temps dont les rebondissements vous retournent comme une crêpe. L'intrigue est savamment dosée et tel un papillon attiré par les flammes d'une bougie, le piège se referme sur le lecteur, qui ne peut faire autre chose que lire, engloutir les pages, pour connaître le fin mot de l'histoire.

Les protagonistes présents dans ce roman ne sont pas étrangers à mon engouement pour cette histoire. Ils sont tous parfaitement exploités avec une mention spéciale pour Angie qui m'a totalement fascinée. Je me suis posée la question de savoir comment je pouvais éprouver une telle aversion pour une personne tout en comprenant ses actes.

 

Karin Slaughter nous démontre encore une fois qu'elle manie avec dextérité une plume machiavélique qu'elle utilise sans vergogne pour mener son lectorat là où elle le souhaite. Aucun répit, tout est brut de décoffrage, je suis totalement fan !




2 commentaires:

  1. Tout à fait le genre que j'aime ! Merci pour la découverte.

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  2. Eh ben dis-donc! Tu en parles tellement bien que ça me donne envie de me lancer. Pourtant, je suis méfiante envers Harper Collins que j'attache trop rapidement à Harlequin -_-"

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